Traitement
Il n’existe pas de traitement spécifique.
En cas de troubles neurologiques, il faut isoler les chevaux atteints dans un local calme, semi- éclairé, désinsectisé et administrer un traitement symptomatique. Celui-ci repose sur une fluidothérapie associée à des anti- inflammatoires et des vitamines (vit. C et B1) associés à des tranquillisants afin d’atténuer les symptômes.
Un vaccin pour le cheval est commercialisé en France.
Prévention sanitaire
La transmission par les moustiques à partir d’oiseaux sauvages infectés rend la lutte contre cette maladie délicate. Ce ne sont pas les chevaux malades, qui sont source de virus, mais les réservoirs.
Pour limiter au maximum le contact avec les vecteurs et l’apparition d’un cas clinique :
- Traitement désinsectisation sur les équidés.
- Suivi de tout l’effectif pendant la période à risque avec prise de température journalière pour un dépistage précoce des animaux hyperthermiques.
- Rentrer autant que possible les chevaux systématiquement à l’aube et au crépuscule, périodes de forte activité des moustiques.
- Désinsectisation des locaux, mise en place de pièges à moustiques dans les boxes et de moustiquaires (filets) au-dessus des boxes.
- Désinsectisation des moyens de transport.
- Limitation des eaux stagnantes (bâches, ornières, zones de piétinement, …) ⇒ assèchement, interdiction d’accès,…
Prévention médicale
La vaccination est possible et assure une bonne protection contre la maladie sur la majorité des chevaux.
Trois vaccins sont commercialisés en France. Protocole de vaccination : la primovaccination, chez les chevaux âgés de 6 mois et plus, nécessite deux injections espacées de 3 à 5 semaines, puis rappels annuels.
Présence de la FWN
La FWN est présente en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Europe méridionale, en Amérique du Nord où une épidémie sans précédents s’est répandue (humains et équidés) aux Etats-Unis et au Canada depuis 1999. En France, la fièvre West-Nile est réapparue pendant l’année 2000 et a depuis une extension restreinte, localisée aux régions PACA et Languedoc-Roussillon.
En cas de suspicion le vétérinaire sanitaire doit être alerté. Il fera procéder à l’isolement des animaux malades et réalisera les prélèvements permettant d’établir un diagnostic.
L’exploitation sera placée sous Arrêté Préfectoral de mise sous surveillance dans l’attente des résultats d’analyse. Si la maladie est confirmée, l’exploitation est placée sous Arrêté Préfectoral Portant Déclaration d’Infection (APPDI) entraînant :
- le recensement des équidés présents ;
- l’interdiction de tout mouvement des équidés atteints ou suspects ;
- le traitement par insecticide autorisé des équidés présents et des locaux d’hébergement.
Cet arrêté est levé 15 jours après la mort ou la guérison du dernier animal atteint.
En cas de suspicion le vétérinaire sanitaire doit être alerté. Il fera procéder à l’isolement des animaux malades et réalisera les prélèvements permettant d’établir un diagnostic.
L’exploitation sera placée sous Arrêté Préfectoral de mise sous surveillance dans l’attente des résultats d’analyse. Si la maladie est confirmée, l’exploitation est placée sous Arrêté Préfectoral Portant Déclaration d’Infection (APPDI) entraînant :
- le recensement des équidés présents ;
- l’interdiction de tout mouvement des équidés atteints ou suspects ;
- le traitement par insecticide autorisé des équidés présents et des locaux d’hébergement.
Cet arrêté est levé 15 jours après la mort ou la guérison du dernier animal atteint.