Causes de la maladie
La maladie de l’herbe touche les équidés domestiques et sauvages. Comme son nom l’indique, elle est associée au pâturage.
Les causes de cette affection ne sont pas déterminées. Les investigations pour connaître les origines se sont déjà portées vers la recherche de :
- substances toxiques produites par les plantes (cyanure du trèfle blanc) ;
- substances bactéries, botulique, d’origine exogène (nitrates).
chimiques produites des champignons par des (toxine mycotoxines (Fusarium) ou d’origine exogène (nitrates).
Les enquêtes épidémiologiques ne permettent pas d’écarter une origine éventuelle par toxi-ifection due à une bactérie tellurique (= du sol).
Lors de déficit en sélénium des prairies, une prévalence plus importante de la maladie a été observée. Certaines études montrent une relation avec des teneurs élevées des sols en Fer, Plomb et Chrome, d’autres avec des teneurs élevées en Titane et faibles en Zinc, des teneurs élevées en Titane et basses en Chrome…
La maladie a été associée à des sols acides et des sols à forte teneur en nitrate.
Le risque serait augmenté dans certains sols sableux et dans des sols riches en terreau.
Épidémiologie
Aucun caractère contagieux n’a été mis en évidence, même si des cas peuvent être observés dans le même élevage : ils sont dus à une exposition aux mêmes facteurs environnementaux.
Les animaux entretenus au pâturage sont plus touchés que ceux entretenus au box ou ceux alternant « pré-box ». Les animaux entre 2 et 7 ans sont les plus touchés. Elle est plus rare chez les poulains et les vieux chevaux. Le facteur « race ou sexe » n’a pas été mis en évidence.
On constate un pic d’apparition en mai (avril à juin), qui serait dû aux conditions météorologiques (temps doux, sec avec des gelées).
Répartition géographique
Repérée en Écosse au début du XXe siècle, la maladie est actuellement présente en Europe du nord.
Elle présente un caractère sporadique en France, mais il n’est pas rare de voir des séries de cas dans un même élevage ou sur un même herbage.