25 ans à vos côtés – la RESPE-trospective épisode 1/10

25 ans à vos côtés – la RESPE-trospective épisode 1/10

Le 25ème anniversaire du RESPE est l’occasion de faire une rétrospective tout au long de l’année sur des dates clés pour le RESPE et la filière. Car ce sont plusieurs évènements impactant la filière qui ont fait avancer la surveillance des maladies équines.

Pour l’épisode 1, nous retournons en 1992, avant même la création du  RESPE.

Entre mai et décembre 1992, la Normandie et les Pays de la Loire vivent 7 mois de crise sanitaire équine. Les vétérinaires se trouvent confrontés à une épizootie d’encéphalose hépatique équine qui touche essentiellement l’élevage. Les chevaux atteints présentent des troubles nerveux sévères, associés à un comportement agressif . Ce sont plus de 200 chevaux qui mourront au cours de cette épizootie, entraînant une perte économique conséquente pour la filière.

Le manque d’informations en temps réel, associé à l’impossibilité d’organiser leur circulation complique la gestion des chevaux malades. L’enquête épidémiologique est, elle aussi, limitée dans ce contexte faute de moyens et de coordination des différentes initiatives.

Cette crise sanitaire de 1992 met en évidence plusieurs enjeux pour la filière, afin de mieux prendre en charge les équidés malades :

  • La nécessité d’une coordination chez les vétérinaires ;
  • Le besoin de données épidémiologiques, cliniques et biologiques fiables sur les maladies équines et leur centralisation ;
  • L’indispensable mise en place d’une structure capable d’organiser un réseau de compétences vétérinaires.

Depuis cet épisode, nous avons pu assister au développement des courses et des sports équestres, de la pratique de loisir, de l’augmentation des rassemblements et des transports d’équidés. Cette évolution structurelle renforce le besoin de sécuriser d’un point de vue sanitaire, l’ensemble des secteurs de la filière. La nécessité d’une structure de pilotage nationale pérenne, en complément de l’État qui concentre ses missions sur les maladies réglementées, est donc là.