Actes de cruauté envers les équidés : le RESPE met à disposition des vétérinaires et des gendarmes les outils nécessaires pour faciliter les déclarations
A la demande du Président de la Ligue Française du Cheval, le docteur vétérinaire Richard CORDE, le RESPE a déclenché́ sa cellule de crise afin de rassembler rapidement tous les acteurs de la filière autour des événements récents, mais aussi plus anciens, des équidés mutilés.
La réunion, qui s’est tenue le 04 septembre dernier, avait pour objectif d’identifier avec l’Office Central de Lutte Contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique au sein de la Gendarmerie Nationale (OCLAESP) et la Brigade Nationale d’Enquêtes Vétérinaires et Phytosanitaires (BNEVP), les actions communes pouvant être mises en place par la filière pour apporter un appui aux forces de l’ordre dans leurs investigations.
Nous sommes collectivement profondément choqués et outrés par la recrudescence actuelle de ces exactions et l’efficacité d’une mise en commun des moyens autour d’une même table permettra d’aider les services judiciaires de l’Etat à la récolte d’éléments factuels.
Les gendarmes pourront ainsi s’appuyer sur l’expertise du RESPE et de ses vétérinaires sentinelles pour objectiver les cas de mutilations et réaliser les constats et analyses nécessaires aux enquêtes. Cette coordination efficace entre vétérinaires et gendarmes permettra, espérons le, d’aller vers un rapide dénouement de cette triste affaire.
Le RESPE rappelle également aux détenteurs concernés par un acte de cruauté que pour contribuer à une résolution rapide de cette situation, ils doivent appeler systématiquement le 17 pour porter plainte, avant d’appeler leur vétérinaire. Seules les autorités compétentes peuvent mener la lutte contre ces attaques afin que les auteurs puissent être traduits en justice.
Tous les détenteurs d’équidés doivent également de suivre les dernières recommandations formulées par le Ministère de l’Intérieur et la Gendarmerie Nationale (ci-dessous), en particulier :
- effectuer une surveillance quotidienne des prés, paddocks, bâtiments éloignés des habitations
- ne pas laisser de licol sur les équidés au pré ou au paddock
- installer, quand cela est possible, une surveillance par caméra