Appel à vigilance Fièvre de West Nile – 16 septembre 2025
La situation épidémiologique de la fièvre de West Nile en France est habituelle pour un mois de septembre. Au 16 septembre, 24 cas équins de fièvre de West Nile en France ont
été confirmés par le Laboratoire National de Référence (LNR West Nile – ANSES). Ces cas sont stationnés dans les départements suivants :
23 cas autochtones humains ont été confirmés au 10/09/25 dans 7 départements : Bouches-du-Rhône, Hérault, Seine-Saint-Denis, Puy-de-Dôme, Val d’Oise, Var et Vaucluse (source : SPF le 10/09/2025).
Pour mémoire, même si un cheval est porteur d’anticorps (positif), il ne représente aucun danger pour I’Homme ni pour ses congénères, car il constitue un « cul-de-sac épidémiologique » : le virus ne peut pas se transmettre directement entre chevaux ou vers l’humain.
La vigilance est indispensable en cette période de circulation du virus. Le RESPE appelle ainsi à la plus grande vigilance l’ensemble de ses vétérinaires sentinelles, en particulier ceux des départements impactés et/ou susceptibles de l’être (pourtour méditerranéen, façade atlantique, et désormais Ile de France).
Tout équidé suspect d’infection au virus West Nile est à déclarer auprès de votre DD(CS)PP ainsi qu’au RESPE (« Syndromes Nerveux » ou « Syndrome Fièvre Isolée »).
En effet, le Virus du West Nile est un danger sanitaire listé E dans la classification européenne de Loi Santé Animale et géré par l’État pour la France. Cela signifie que c’est une maladie à déclaration obligatoire auprès de l’Etat qui en assure également la gestion.
Ainsi, en cas de foyer, la DD(CS)PP décidera des mesures appropriées de surveillance, d’information et de gestion.
Les mesures de protection des équidés sont :
– La vaccination dans les départements concernés par la circulation du virus
– La protection des équidés contre les moustiques vecteurs du virus (éviter les sorties tôt le matin et à la tombée de la nuit, heures où les moustiques sont le plus actifs, rentrer les équidés dès la tombée de la nuit, protéger contre les insectes : moustiquaires, …)
– La lutte contre les moustiques, tant adultes que larves en supprimant ou réduisant les zones d’eau stagnante favorisant la prolifération des larves de moustiques (seaux, bâches, ornières, zones de piétinement, pots de fleurs, etc.)
– La mise en place d’une désinsectisation régulière n des moyens de transport dans les zones où la circulation virale est importante
Un suivi de température peut être mis en place dans les zones à risque et/ou structures où des cas sont suspectés / confirmés.
Plus d’informations sur le virus de West Nile :
https://respe.net/quest-ce-que-le-virus-west-nile-dou-vient-il/
https://equipedia.ifce.fr/sante-et-bien-etre-animal/maladies/systeme-nerveux/fievre-de-west-nile
