Après les plantes toxiques, place à l’Anémie Infectieuse des Équidés pour cette 1ère webconférence d’automne !

Après les plantes toxiques, place à l’Anémie Infectieuse des Équidés pour cette 1ère webconférence d’automne !

Pour la 1ère webconférence d’automne du RESPE, organisée en partenariat avec l’IFCE, notre expert José Carlos Vallé-Casuso a présenté l’importance du dépistage et des mesures de contrôle pour limiter les cas d’Anémie Infectieuse des Équidés (AIE).

Voici les points importants à retenir de cette webconférence :

  • L’AIE est d’origine virale. Elle est due à un virus à ARN, cousin du virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
  • Le virus de l’AIE est présent sur les 5 continents. Il circule dans notre population de chevaux et dans celles des pays voisins.
  • Le virus de l’AIE se transmet principalement par le sang, par l’intermédiaire de piqûres d’insectes hématophages (essentiellement les taons) ou lors de l’utilisation d’aiguilles, de matériel chirurgical souillé par du sang d’animaux contaminés. La jument infectée peut également transmettre le virus à son produit in utero.
  • Il n’existe à ce jour aucun outil thérapeutique permettant de prévenir ou de contrôler la propagation de ce pathogène. C’est un défi que la recherche travaille à relever, afin de pouvoir identifier précocement les équidés atteints et les isoler, et aussi de mettre au point de nouvelles thérapies pour ne pas euthanasier automatiquement les chevaux.
  • Le nombre d’équidés séropositifs par pays met en évidence que la politique sanitaire appliquée en France depuis 20 ans a permis, face à ce manque d’outils thérapeutiques, de maintenir un faible taux d’animaux infectés. Cette réglementation sanitaire facilite l’échange international d’animaux et aide au développement de la filière équine.
  • Ces mesures de gestion stricte se sont également avérées efficaces dans d’autres pays européens. En effet la maladie persiste à vie chez l’hôte infecté.
  • La loi impose de tester les chevaux lorsqu’ils sont importés ou exportés de/vers l’UE, cependant il peut y avoir des chevaux infectés avec le virus de l’AIE qui n’ont jamais voyagé en dehors de l’UE. Il est donc très important de faire tester nos chevaux, à l’occasion de toute transaction, pour identifier ceux qui peuvent être infectés et limiter les risques de transmission à ceux qui vivent avec eux ou sont détenus à proximité. L’AIE est un vice rédhibitoire lors d’une vente.

Pour revoir la webconférence de José Carlos Vallé-Casuso, c’est par ici :