Bulletin du RESPE n° 12
Edito : Les faits marquants du début d’année
Claire LAUGIER (1)
Un changement d’équipe
Le début de l’année 2004 a été marqué par des changements au sein de l’équipe de l’AFSSA LERPE en charge de la gestion des bases de données du réseau ; en effet, Claire Moussu a quitté l’AFSSA LERPE le 30 mars. Les activités sont désormais assurées par 3 personnes : Jackie Tapprest, Anne Saison et moi-même. Nous essaierons de poursuivre avec la même efficacité et la même convivialité le travail remarquable précédemment réalisé par Claire Moussu.
Les Chartes
L’année 2004 verra sans doute l’aboutissement des projets de conventions visant à clarifier et formaliser le partenariat entre l’AVEF et l’AFSSA pour la gestion du RESPE. Au terme de plusieurs mois de réflexion, 2 chartes ont été élaborées : la première définit les relations entre l’AFSSA et l’AVEF et les modalités de fonctionnement du RESPE, la seconde concerne les vétérinaires sentinelles et détaille leurs droits et obligations.
Ces documents finalisés ont été transmis pour avis à la Direction Générale de l’AFSSA le 21 mai après que les dernières modifications aient été validées au cours d’une réunion téléphonique du conseil d’orientation le 11 mai.
Le bilan des réseaux
Contrairement au réseau SRA (syndrome respiratoire aiguë) qui confirme de par la qualité et le nombre de résultats obtenus, la pertinence du choix thématique et des modalités de gestion, le réseau ANI, lui, ne semble pas décoller en ce début d’année avec seulement 3 déclarations de cas depuis le 1er janvier.
Plusieurs facteurs peuvent être évoqués pour expliquer ce résultat médiocre :
1- Des facteurs liés à la pathologie étudiée
– la complexité intrinsèque de la pathologie nerveuse tant au plan clinique que de la diversité des étiologies,
– la nécessité de procéder avec rigueur à un examen clinique précis, long et fastidieux pour pouvoir, d’une part, éliminer d’emblée les cas qui ne concernent pas le réseau ANI comme les myélopathies cervicales compressives, d’autre part, orienter de façon adéquate l’ensemble des analyses de diagnostic, y compris l’examen nécropsique, sous peine d’échec démotivant,
– les difficultés techniques associées au prélèvement de liquide cérébro-spinal.
2- Des facteurs liés aux modalités de fonctionnement de ce réseau spécialisé
– des objectifs mal définis,
– un manque de lisibilité dans les protocoles de prélèvement et le choix des laboratoires destinataires.
Face à ce constat, le conseil d’orientation du RESPE a décidé la création d’un groupe de réflexion qui doit se réunir le 15 juin pour redéfinir les nouvelles bases de fonctionnement du réseau ANI.
(1) Afssa