Bulletin du RESPE n°39

par Pierre TRITZ (1)

Pourquoi déclarer des cas au RESPE ?Les bénéfices sont multiples pour le client, pour le vétérinaire, pour la santé équine. Pour le client, une déclaration permet d’avoir un diagnostic précis avec des analyses à coût réduit. La recherche d’agents pathogènes contagieux permet de pouvoir mettre en place sans tarder les mesures adéquates de biosécurité et de limiter l’apparition d’épizooties. Pour le Vétérinaire Sentinelle, cela lui permet d’avoir accès à une base de données et de bénéficier des conseils des permanents du RESPE ainsi que du vétérinaire référent praticien et/ou du référent laboratoire de chaque sous-réseau pour ce qui concerne les prélèvements à effectuer et les analyses à demander. Chacun peut ainsi progresser dans sa pratique quotidienne, avoir une aide lors de cas difficiles… Les questionnaires épidémiologiques et cliniques permettent d’orienter un diagnostic. En tant que Vétérinaire Sentinelle du RESPE, le vétérinaire bénéficie également de retour d’informations par les alertes, les rapports mensuels et les Rencontres du RESPE. Déclarer au RESPE, c’est aussi participer à la recherche équine, pour une meilleure connaissance des maladies, de leur épidémiologie, et à l’amélioration des techniques diagnostiques (par exemple le diagnostic des myélo-encéphalopathies herpétiques se faisait par sérologie jusqu’en 2011, depuis des techniques PCR ont pu être validées…). C’est aussi fournir des échantillons pour des études rétrospectives, des enquêtes de séroprévalence, etc.… La France peut ainsi être citée en exemple pour la surveillance des maladies équines sur son territoire.

Dans ce bulletin, vous pourrez consulter le bilan 2016 des sous-réseaux du RESPE, une interview d’un Vétérinaire Sentinelle sur son implication dans le réseau, un article sur les diarrhées du poulain mais également pourquoi il est important de déclarer les anomalies génétiques. Vous lirez aussi qu’il n’est pas toujours facile, lors d’anomalie de la locomotion, de savoir s’il y a une atteinte neurologique. Enfin, vous trouverez quelques informations sur les maladies virales des ânes souvent parents pauvres de la médecine équine.

Bonne lecture et bonnes déclarations.

(1) Clinique vétérinaire de Flauquemont,
co-responsable du collège Syndrome Neurologique du RESPE

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