Face à l’épidémie de Covid-19, pas de mesures particulières recommandées pour les équidés
Il existe différents coronavirus appartenant à une même famille, les Coronaviridae. Ces coronavirus sont des virus fréquemment retrouvés chez un grand nombre d’espèces animales, en particulier chez les mammifères. Il existe un coronavirus chez le cheval décrit depuis plusieurs années, mais celui-ci est bien différent du Sars-CoV2 et moins pathogène.
La souche qui circule actuellement en France responsable de la maladie Covid19 n’est pas dangereuse pour les chevaux.
Dans la grande majorité des cas, chaque espèce animale à ses propres germes pathogènes. La barrière d’espèce rend difficile la transmission des agents infectieux à d’autres espèces. Cette barrière est due à la spécialisation des agents infectieux adaptés à l’infection d’une ou d’un nombre limité d’espèces.
Dans certains cas, il est possible qu’un agent pathogène puisse muter et infecter une nouvelle espèce ou l’homme. C’est probablement le cas du virus SARS-CoV-2 qui semble avoir pour origine une source initiale animale.
De façon générale, cette barrière inter-espèce est difficile et donc peu fréquente. Au vu du contexte actuel, le passage du SARS-CoV2 de l’être humain vers une autre espèce animale comme le cheval par exemple, semble peu probable. De la même façon, le coronavirus du cheval, différent et moins pathogène que le SARS-COV2, ne peut infecter l’homme.
En l’état actuel des connaissances, il n’est donc pas nécessaire d’appliquer des mesures de précaution. Cependant, le RESPE rappelle l’intérêt de mettre en place de façon permanente des bonnes pratiques sanitaires pour protéger les équidés de toutes maladies infectieuses et contagieuses. Retrouvez les Bonnes Pratiques Sanitaires du RESPE sur ce lien https://respe.net/prevention/
Pour aller plus loin, retrouvez l’article de l’ANSES: Covid-19: le rôle potentiel des animaux domestiques et des aliments dans la transmission du virus en lien