HVE1 : comprendre les risques, renforcer la prévention
L’herpèsvirus équin de type 1 (HVE1) est un agent pathogène majeur pour les équidés. L’herpèsvirose de type 1 (rhinopneumonie) peut provoquer des avortements, des symptômes respiratoires ou nerveux, parfois graves, et constitue un risque sanitaire important pour les élevages comme pour toutes les structures accueillant des chevaux.
Un virus latent et contagieux
Le HVE1 se distingue par sa forte contagiosité et sa capacité à rester latent dans l’organisme du cheval, parfois pendant des années. Cela signifie qu’un cheval peut paraître en bonne santé tout en hébergeant le virus… et en redevenir porteur actif à l’occasion d’un stress ou d’une baisse d’immunité.
Les conséquences peuvent être lourdes : avortements en série, atteintes neurologiques sévères, ou encore arrêts d’activité dans les structures contaminées.
Un vaccin existe
Il est possible de vacciner contre l’HVE1, selon un protocole bien défini :
- Primo-vaccination avec trois injections : deux injections espacées de 4 à 6 semaines suivies d’un premier rappel à 6 mois
- Rappel annuel obligatoire
- Rappel tous les 6 mois recommandé pour un maintien optimal de l’immunité
- Pour les juments gestantes : injections au 5ᵉ, 7ᵉ et 9ᵉ mois de gestation
La vaccination ne protège pas à 100 %, mais elle réduit considérablement les formes cliniques sévères et l’excrétion virale.
Prévenir pour protéger
La vigilance et la mise en place de mesures sanitaires strictes sont indispensables, en particulier dans les structures d’élevage :
- Mettre en quarantaine tout nouvel arrivant
- Surveiller l’état de santé quotidiennement
- Contacter votre vétérinaire dès les premiers signes cliniques (abattement, toux, pertes nasales, avortement…)
- Gestion par lots : limiter les contacts entre chevaux selon leur statut sanitaire
- Renforcer les mesures pour les juments gestantes, particulièrement sensibles
Ressources utiles
En savoir plus sur le HVE1 et les recommandations actualisées :
Une vigilance collective
Qu’il s’agisse d’élevages, de centres équestres ou de chevaux de loisir, la prévention contre l’HVE1 est l’affaire de tous. En restant informé et en appliquant les bons gestes, chacun peut contribuer à limiter les risques de diffusion.
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