La coproscopie, pour quoi faire ?
Les résultats de l’analyse coproscopique permettent de déterminer le statut parasitaire du cheval / de l’élevage et d’adapter le protocole de vermifugation. En effet, la charge parasitaire globale de l’effectif permet de déterminer le nombre d’œufs par gramme de crottin au-delà duquel il faudra vermifuger le cheval. Pour les petits strongles, les chevaux faibles excréteurs sont ceux qui libèrent au plus 200 œufs par gramme de crottin. Les forts excréteurs libèrent 500 et plus œufs par gramme de crottin.
L’analyse qualitative permet également de prendre une décision vis-à-vis de la vermifugation : certains vers ne doivent pas du tout être présents chez le cheval, aussi leur présence est un indicateur pour traiter.
La coproscopie a quelques limites qu’il faut garder à l’esprit :
- Les vers ne pondent pas d’œufs de manière continue. Ils sont en particulier très peu actifs en hiver et au début du printemps. Une coproscopie réalisée à cette période peut donc être un faux négatif.
- Les ténias ne pondent pas de façon régulière. Une coproscopie exempte d’œuf de ténia ne permet donc pas de conclure à l’absence de ténia.
- Les œufs d’oxyures ne se trouvent pas dans les crottins, la coproscopie ne permet donc pas de statuer sur leur présence ou absence. Pour les observer, il faut réaliser un scotch test, réalisé par le vétérinaire ou envoyé au laboratoire (un morceau de scotch est collé sur l’anus du cheval puis sur une lame observée au microscope).
Lien vers l’article : La coproscopie, qu’est-ce que c’est ?