Les maladies vectorielles des équidés – bulletin n°26

Barbara DUFOUR (1), Sylvie LECOLLINET (2), François VALON (3), Pierre TRITZ (4) et Agnès LEBLOND (5)

Ces maladies sont transmises par définition par des arthropodes hématophages qui jouent le rôle de vecteur.

Il convient en effet de s’entendre sur le mot « vecteur ». Ce vocable peut être utilisé dans son sens le plus large et désigner alors ce qui transporte un agent pathogène d’un réservoir vers son hôte. A ce titre tout est vecteur y compris les bottes d’un vétérinaire !

Les scientifiques s’accordent à reconnaître qu’il est souhaitable de réserver ce terme à « des arthropodes assurant la transmission d’un agent pathogène entre des hôtes vertébrés ».

Il convient de distinguer (Tableau I en annexe) :

– les vecteurs « biologiques » c’est-à-dire ceux capable de multiplier activement (ou de le transformer pour des parasites)

– des vecteurs « mécaniques » c’est-à-dire assurant juste le transport de l’agent pathogène.

(1) ENVA
(2) Afssa LERPAZ
(3) Clinique vétérinaire du Parc des Brières
(4) Clinique vétérinaire de Faulquemont
(5) ENVL, INRA

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