Atrophie Cérébelleuse

La classification des maladies est en cours d'évolution dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi Santé Animale. Les mises à jour avec les nouvelles catégories seront réalisées une fois l'ensemble des décrets d'application publiés.

L’Atrophie Cérébelleuse est une maladie neurologique génétique qui se manifeste chez certaines races de chiens et de chevaux. Elle est particulièrement étudiée chez le cheval Arabe mais peut également se développer chez les individus issus d’Arabe.

Causes de la maladie

Appelations

L’Atrophie Cérébelleuse (CA en anglais), également appelée Abiotrophie cérébelleuse (CA) ou abiotrophie corticale cérébelleuse (CCA) ou encore dégénérescence corticale cérébelleuse postnatale est une maladie neurologique génétique qui se manifeste chez certaines races de chiens et de chevaux.

Cheval Arabe galopant

Figure 1 : Cheval Arabe

Symptômes

Tableaux de croisements

Chez les chevaux, la CA est liée à un gène récessif autosomique. Cela signifie qu’elle n’est pas liée au sexe, et que l’allèle doit être transmise par les deux parents pour qu’un animal soit atteint à sa naissance.

Les chevaux qui portent une seule copie du gène le transmettent à leur descendance, mais eux-mêmes sont en parfaite santé, sans symptômes de la maladie. Parce qu’il est récessif aussi, l’allèle CA peut passer plusieurs générations avant de se manifester.
Un test ADN qui identifie les marqueurs indirects associés à l’abiotrophie cérébelleuse est disponible.

La poursuite des recherches est en cours au Laboratoire de génétique vétérinaire à l’UC Davis School of Veterinary Medicine. Citons parmi les chercheurs qui travaillent sur ce problème, le Dr Cecilia Penedo, PhD, à UC Davis et son assistante Léah Brault. Le Dr Ann Bowling a également fait des contributions importantes à la recherche génétique sur la CA.

Mode d'action

RECOMMANDATIONS POUR UNE DEMARCHE DE SELECTION

La question se pose aussi pour la transmission à d’autres races par les croisements. Il est donc responsable de connaitre et faire connaitre le statut des reproducteurs mâles et femelles vis-à-vis de ce gène, pour éviter d’avoir un poulain incurablement atteint et dans l’optique plus générale d’un développement sain de la race. C’est le même problème que celui rencontré pour le SCID.

Sur les populations suffisamment testées (USA) la prévalence du gène est de l’ordre de 20%.

Si l’on considère une répartition totalement aléatoire des croisements, 1/5 des reproducteurs mâles sont porteurs de l’allèle récessif du gène et rencontrent, parmi leurs harems, 1/5 des reproducteurs femelles elles- mêmes porteuses de l’allèle récessif du gène récessif. 1/25 des accouplements associeront donc deux reproducteurs porteurs chacun de l’allèle récessif du gène. 1⁄4 des poulains issus de ces croisements (soient donc 1/100 du total des naissances) seront donc doublement porteurs et manifesteront la maladie.

Pour éviter la manifestation de l’anomalie, il faut et il suffit donc de tester les reproducteurs et de proscrire les croisements de reproducteurs simultanément porteurs de l’anomalie.

Diagnostic

LABORATOIRES POUR LA RECHERCHE DU GENE CA

En France
Laboratoire Fank Duncombe
1 route du Rozel, 14053 Caen cedex
www.laboratoire-labeo.fr/fr/accueil/

En Belgique
PROGENUS Laboratoire
Dr DU TERME, Olivier – Scientific researcher PROGENUS s.a. (En union avec l’Université de Californie-Davis)
Gembloux – Belgium
duterme.o(at)progenus.be
http://www.progenus.be

Chevaux et poulainEtant donnée la population équine concernée par cette anomalie, le couplage de la recherche de CA avec la recherche du SCID (immunodéficience chez les arabes), paraît du bon sens.

Si la démarche est entreprise par un étalonnier qui souhaite pouvoir certifier l’état génétique de son/ses reproducteurs, on recommandera également un couplage de la recherche des gènes SCID/CA avec la vérification de l’identité de l’échantillon ( ADN).