Anomalies génétiques

La surveillance des Anomalies Génétiques a été mise en place en 2013 en collaboration avec l’Observatoire des anomalies génétiques équines de l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation (IFCE). Elle n’a pas de but diagnostique mais permet de recenser des cas suspects ou avérés d’anomalies génétiques et de faire avancer la recherche et la prévention.

Pourquoi ?

Cette surveillance des Anomalies Génétiques contribue à :
  • détecter de l’émergence de maladies d’origine héréditaire ou génétique ;
  • décrire des anomalies rencontrées dans les populations équines et mettre en place des programmes de recherches permettant leur identification précise et leurs particularités ;
  • contrôler la diffusion des affections ayant une origine génétique et héréditaire.

Quoi ?

Toute suspicion d’anomalie génétique suite à un avortement, une malformation, une anomalie apparemment héréditaire (même si elle est observée tardivement ou chez un adulte) peut être déclarée au RESPE.

Deux anomalies génétiques font l’objet d’un suivi spécifique :

  • la PSSM 1 (PolySaccharide Storage Myopathy ou myopathie par surcharge en polysaccharides)
  • l’HWSD (Hoof Wall Separation Disease ou maladie de la séparation de la paroi du sabot)

La PSSM est une accumulation de sucres dans les cellules musculaires qui peut conduire à des troubles récurrents, plus ou moins sévères : de la crampe ou douleur musculaire jusqu’à la mort. La PSSM 1 en particulier est d’origine génétique et donc transmissible à la descendance.

L’HWSD est une maladie touchant les sabots du poney. Sa transmission se fait exclusivement par les reproducteurs. Lorsqu’elle est détectée précocement, la réalisation de soins appropriés a une influence sur son évolution. Le dépistage permet aussi d’éviter les croisements à risque.

Malgré des avancées importantes du diagnostic de ces maladies permises par la biologie moléculaire, une partie des affections génétiques équines reste encore méconnue. Ces affections peuvent apparaître dès la naissance du poulain mais peuvent également se manifester après plusieurs années.

Comment ?

Lorsqu’un Vétérinaire Sentinelle suspecte une anomalie génétique chez un équidé, il peut, avec l’accord du propriétaire, le déclarer au RESPE.

Le Vétérinaire Sentinelle prélève des échantillons sanguins ou éventuellement de crins (avec bulbe pileux) sur l’animal. Ces échantillons sont envoyés au laboratoire partenaire du RESPE (LABEO Frank Duncombe) et viennent alimenter une banque d’ADN des équidés pour permettre des études ultérieures sur l’anomalie déclarée.

Les Vétérinaires Sentinelles peuvent aussi transmettre au RESPE des photos, résultats de génotypage, etc. pour compléter la déclaration.

Informations complémentaires

Le signalement d’anomalies génétiques est également possible pour les propriétaires des équidés ou autres professionnels de la filière équine, à l’adresse suivante : https://www.ifce.fr/ifce/appui-filiere/observatoire-des-anomalies-equines/

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