RECOMMANDATIONS POUR UNE DEMARCHE DE SELECTION
La question se pose aussi pour la transmission à d’autres races par les croisements. Il est donc responsable de connaitre et faire connaitre le statut des reproducteurs mâles et femelles vis-à-vis de ce gène, pour éviter d’avoir un poulain incurablement atteint et dans l’optique plus générale d’un développement sain de la race. C’est le même problème que celui rencontré pour le SCID.
Sur les populations suffisamment testées (USA) la prévalence du gène est de l’ordre de 20%.
Si l’on considère une répartition totalement aléatoire des croisements, 1/5 des reproducteurs mâles sont porteurs de l’allèle récessif du gène et rencontrent, parmi leurs harems, 1/5 des reproducteurs femelles elles- mêmes porteuses de l’allèle récessif du gène récessif. 1/25 des accouplements associeront donc deux reproducteurs porteurs chacun de l’allèle récessif du gène. 1⁄4 des poulains issus de ces croisements (soient donc 1/100 du total des naissances) seront donc doublement porteurs et manifesteront la maladie.
Pour éviter la manifestation de l’anomalie, il faut et il suffit donc de tester les reproducteurs et de proscrire les croisements de reproducteurs simultanément porteurs de l’anomalie.