Causes de la maladie
Ce virus fait partie de la famille des alpha- herpès virus comme les HVE 1 et 4 qui sont responsables de syndromes respiratoires et abortifs.
Cependant, l’HVE 3 est bien distinct de ces deux derniers et également des HVE 2 et HVE 5. Ce virus est décrit comme non invasif et relativement bénin. De plus, il n’est pas connu pour être résistant dans le milieu extérieur : les détergents et désinfectants suffisent à le détruire.
Épidémiologie
Le seul réservoir identifié pour ce virus correspond aux équidés porteurs sans symptôme. Comme les autres herpès virus, l’HVE 3 peut persister à l’état latent (en sommeil) chez son hôte. Ainsi à la faveur d’un stress ou d’autres facteurs, le virus est réactivé et l’hôte peut contaminer les autres animaux par contact.
Les études menées sur l’ECE ont montré qu’entre 18 et 53% des équidés testés présentent des anticorps spécifiques dirigés contre l’HVE 3. Majoritairement apparente de manière sporadique, l’incidence de cette infection n’est pas connue. L’ECE est considérée comme endémique dans plusieurs régions d’élevage mais il n’y a pas, à présent, de restrictions pour l’exportation et l’importation de chevaux.
L’HVE 3 se transmet principalement par voie vénérienne, via le contact « peau à peau » lors des rapports sexuels. Cependant, le virus est hautement contagieux et la transmission est également possible via le matériel contaminé ou le personnel. La maladie n’est transmissible que pendant le stade aigu (10 à 14 jours). Une fois les ulcères cicatrisés, l’animal n’est plus contagieux.