Myopathie atypique : bilan au 7 décembre 2018

Myopathie atypique : bilan au 7 décembre 2018

Depuis le début de l’automne 2018, le RESPE a recensé 24 suspicions de Myopathie atypique par ses Vétérinaires Sentinelles : 1 cas dans les Ardennes (08), 1 cas dans le Calvados (14), 1 cas dans le Finistère (29),  1 cas en Ille-et-Vilaine (35), 1 cas en Indre-et-Loire (37), 1 cas dans les Landes (40), 2 cas en Haute-Loire (43), 4 cas dans la Manche (50),1 cas dans la Marne (51), 1 cas dans la Haute-Marne (52), 1 cas en Mayenne (53), 1 cas dans l’Oise (60), 2 cas dans l’Orne (61), 2 cas dans le Pas-de-Calais (62), 1 cas en Saône-et-Loire (71), 1 cas en Haute-Savoie (74), 1 cas dans les Yvelines (78), 1 cas dans le Val-d’Oise (95).

Vous trouverez ci-dessous le message d’information de l’AMAG.

 

2018/12/07 : Myopathie atypique ; n = 283


Le 2018/10/05 à 17 cas

Le 2018/10/14 à 57 cas

Le 2018/10/20 à 92 cas

Le 2018/10/25 à 121 cas

Le 2018/11/20à 228 cas

Le 2018/12/07 à 283 cas

 

Le nombre de cas de myopathie atypique ne cesse d’augmenter ces derniers jours. Merci de transmettre le message ci-dessous à vos connaissances via votre page Facebook.

Invitez vos contacts du milieu équestre à s’inscrire pour recevoir les messages d’alerte via le site officiel géré par des chercheurs de l’Université de Liège.

 

Si vous avez connaissance d’un cas, MERCI de le déclarer :

 

AUTOMNE 2018 – A la date du 7 décembre 2018283 cas compatibles avec le diagnostic de myopathie atypique ont été communiqués à la Faculté de Médecine vétérinaire de Liège et au RESPE.  Ces cas ont été recensés en Allemagne (22 cas), Autriche (5 cas), en Belgique (124 cas), au Danemark (2 cas) en France (87 cas), en Grande Bretagne (12 cas), en Irlande (1 cas), au Pays-Bas (8 cas), en République Tchèque (15 cas) et en Suisse (7 cas).

 

Les conditions climatiques saisonnières sont propices à l’émergence de cas de myopathie atypique. Aujourd’hui nous savons que la toxine responsable de la myopathie atypique est présente dans les graines de certains érables dont l’Acer pseudoplatanus (= érable sycomore). Donc, il est primordial d’éviter que les équidés (chevaux, ânes, zèbres…) les ingèrent. Avec le changement de température, les graines commencent à tomber et le risque d’intoxication est important. Dans la limite du possible, il faut limiter l’accès aux pâtures qui contiennent des érables. Dans le lien ci-dessous, vous trouverez des informations (en français) relatives à la myopathie atypique. Attention, le vent disperse les graines : il est important de parcourir votre prairie pour vous assurer qu’elle n’en contient pas.

 

Très cordialement,

L’équipe de l’AMAG