Rétrospective sur la création du Respe
En 1999 émerge l’idée d’une structure capable de répondre aux questionnements des vétérinaires sur la circulation des maladies équines sur le territoire national et aux problématiques sanitaires de la filière française.
C’est grâce à l’initiative de vétérinaires issus de la commission “maladies infectieuses” de l’Association vétérinaire équine française (Avef),de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa, Anses aujourd’hui), du département du Calvados et de son laboratoire Frank Duncombe (Labéo aujourd’hui) qu’est né le Respe.
Quelques années plus tard, en 2008, à la suite de son rôle fédérateur et conciliateur dans le cadre de l’épizootie d’artérite virale, le Respe devient un réseau indépendant de veille et d’alerte (association loi 1901). Dédié initialement aux seuls vétérinaires, il se met dès lors au service de l’ensemble de la filière du cheval.
Unique en son genre, le Respe est le premier et le seul réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine qui s’appuie sur un maillage de vétérinaires praticiens dits vétérinaires sentinelles.
Aujourd’hui, le Respe compte plus de 800 vétérinaires sentinelles bénévoles qui participent à la surveillance des maladies des équidés. Son réseau s’est étendu à d’autres acteurs de la santé équine, contribuant ainsi à renforcer ses domaines d’expertise.
En novembre 2019, le Respe fêtera ses 20 ans. Bien que non exempt de difficultés liées à la conjoncture actuelle et à son statut associatif, les opportunités et les perspectives du réseau restent riches.