25 ans à vos côtés – la RESPE-trospective épisode 9/10

25 ans à vos côtés – la RESPE-trospective épisode 9/10

Pour ce 9ème et avant-dernier épisode des RESPE-trospectives, imaginez un monde sans RESPE. Quelles seraient alors les conséquences pour la filière cheval, qui représente en France plus d’1 millions d’équidés et génère plus de 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires ?

Sans le RESPE, la filière revivrait de plein fouet des épidémies avec des pertes économiques et animales conséquentes, comme celle des « juments folles » de 1992, racontée dans la RESPE-trospective n°1.

Sans le RESPE, des évènements sportifs et des rassemblements d’équidés, y compris ceux liés à la reproduction, devraient être annulés pour raison sanitaire, entrainant des pertes économiques et animales considérables, ainsi qu’un manque à gagner pour l’ensemble de la filière.

Sans le RESPE, la filière subirait sans pouvoir anticiper et se protéger, les maladies émergentes, les intoxications végétales, les évolutions des zones d’expansion géographique et/ou de comportement des agents pathogènes…

Sans le RESPE, le sanitaire dans la filière cheval ne serait pas piloté, coordonné par une structure transversale à la filière, indépendante et d’intérêt général.

Aujourd’hui le RESPE met en place très rapidement une cellule de crise qui limite l’expansion de la maladie en élaborant et communiquant des protocoles adaptés (RESPE-trospectives n°5 et n°6). C’est en moyenne 1 épidémie nécessitant l’intervention de la cellule de crise qui est gérée par an depuis 2007.

Aujourd’hui la filière bénéficie d’un système d’alertes informant en temps réel des risques présents sur le territoire et permettant de prendre les bonnes décisions pour protéger sa structure et ses équidés.

Aujourd’hui les actions du RESPE limitent les pertes économiques pour l’ensemble de la filière, notamment dans le cadre de la reproduction et d’évènements / rassemblements.

Aujourd’hui le RESPE apporte à la filière une approche One Health des maladies et de leurs vecteurs, lui permettant d’anticiper les problématiques émergentes avec des outils adaptés, à la fois pour l’ensemble des détenteurs et pour les vétérinaires.

Il est donc nécessaire pour la filière équine française que le RESPE existe, pour pouvoir continuer d’anticiper les problématiques de demain tout en gérant les crises sanitaires d’aujourd’hui.

Retrouvez les épisodes précédents des RESPE-trospectives : épisode 1, épisode 2, épisode 3, épisode 4, épisode 5, épisode 6, épisode 7, épisode 8