Retrouvez la webconférence de Peggy Moreau pour le RESPE : quelles sont les causes majeures d’avortement chez la jument ?

Retrouvez la webconférence de Peggy Moreau pour le RESPE : quelles sont les causes majeures d’avortement chez la jument ?

 

Notre experte, Peggy Moreau, a abordé, dans une webconférence réalisées en partenariat avec l’IFCE, les causes majeures d’avortement chez la jument.
Un sujet qui importe à tous les propriétaires d’une ou plusieurs poulinière(s) et qui souhaitent éviter le pire.

Les principales causes d’avortement se répartissent ainsi :

  • Cause infectieuse, due à des bactéries et/ou des champignons : 57%
  • Cause non-infectieuse : 25%
  • Cause indéterminée : 19%

Que faire en cas d’avortement ?

Après un avortement, il est indispensable de faire examiner la jument par le vétérinaire, afin qu’il puisse déterminer les causes de l’avortement. Le vétérinaire réalisera un examen clinique et un examen gynécologique de la jument. Il mettra ensuite en place le traitement adapté.

Il est également fortement recommandé de faire autopsier le fœtus et ses annexes (le réseau Résumeq permet de trouver le centre d’autopsie le plus proche de chez vous). Un examen complet est réalisé pour observer la présence d’éventuelles anomalies, ainsi que des examens complémentaires (prélèvements bactériologiques, PCR, organes).

Suivi reproducteur de la jument, mise en place du traitement adapté, alerter et protéger le reste de l’effectif en cas de maladie contagieuse.

A noter que plusieurs anomalies concomitantes peuvent être à l’origine de l’avortement, il est indispensable de faire une autopsie et l’ensemble des examens complémentaires complets pour pouvoir poser une hypothèse diagnostic.

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Que faire en attendant le diagnostic ?

Il est indispensable de mettre en place les mesures sanitaires nécessaires, quelle que soit la suspicion de cause :

  • Isoler la jument
  • Mesures sanitaires : gants, blouses, pédiluves
  • Désinfection du box, du matériel…
  • Barrer l’accès au lieu d’avortement au pré
  • Garder les autres chevaux présents isolés
  • Mettre en place un ordre de soins
  • Surveillance accrue des autres chevaux

Enfin des bonnes pratiques générales permettent de limiter les risques d’avortement :

  • Vaccination régulière et répétée : limite la fréquence des avortements et des épizooties
  • Quarantaine des nouveaux arrivants
  • Gestion des juments pleines en petits groupes
  • Surveillance des juments pleines (mamelles, vulve…)

 

Pour revoir la webconférence de Peggy Moreau c’est par ici :

Plus d’info sur les avortements : https://respe.net/maladie-equine/avortement/